Ségos

Ségos est un petit village situé dans le département du Gers et la région de l’Occitanie. Ses habitants sont appelés les Ségossais et les Ségossaises.

Le maire de la commune se nomme Mr Philippe SILVEIRA MORAIS.

La commune s’étend sur 8,7km² et compte 233 habitants en 2021. Entouré par les communes de Saint-Agnet, Latrille et Projan, Ségos est situé à 9km au sud-est d’Aire sur l’Adour qui est la plus grande ville à proximité. La Rivière le Lées, le Ruisseau du Broussau, le Ruisseau des Arribauts sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Ségos.

Au cœur du village, l’église Saint Orens est un édifice néoclassique dont la construction date de 1743. La grande salle polyvalente accueille diverses animations, activités sportives, concerts, banquets. Ses alentours sont joliment fleuris, son parking arboré et un terrain de tennis se situe à quelques pas de là, derrière l’école.

Les associations ségossaises dynamisent le village : les quilles, la gym, le comité des fêtes, la pétanque, la chasse.

Deux restaurants contribuent à l’attractivité de Ségos.

Un peu d’histoire

La communauté de Ségos vit le jour aux XIe et XIIe siècle, période de la mise en place du réseau des villages dans le Gers. A l’époque, les tribus se regroupaient non pas en plaine mais sur les collines. La communauté de Ségos se situait sur la crête à la limite de Villère (colline côté Projan).

Elle possédait un moulin à eau qui a fonctionné jusqu au XIIe siècle et un lac aménagé avec retenue d’eau.

Cette communauté dépendait de la seigneurie de Projan et faisait partie de la Vicomté de Corneillan qui fut rattachée au Comté d’Armagnac au début du XIVe siècle. Des traces d’un seigneur de Ségos ont été retrouvées dans un acte d’échange entre le vicomte de Corneillan et le comte d’Armagnac.

Cette communauté et sa chapelle furent démolies à la suite de la Grande Peste qui sévit à la fin du Grand Moyen-Âge au XIVe et XVe siècle.

Les quelques habitants épargnés par la peste quittèrent les lieux pour bâtir de nouvelles habitations à mi-plateau.

Au XVIIIe siècle, le vin est le principal revenu du village, ce qui n’est plus le cas actuellement.