Traitement des déchets de venaison sur notre territoire : un modèle pour le département

Traitement des déchets de venaison : un modèle pour le département
Sur notre territoire, les déchets de venaison représentent près de 13 tonnes de déchets par an à collecter et traiter. D’où la nécessité de mettre en place un dispositif adapté afin de réduire les risques épidémiologiques et limiter les gênes aux autres usagers de la nature. Depuis 2016, la communauté de communes a mis en place une solution satisfaisante pour l’ensemble des acteurs, un modèle qui va bientôt s’étendre sur tout le département.

Le samedi 16 mars 2019, les élus du territoire et représentants des associations de chasseurs étaient rassemblés sur le site de traitement des déchets de venaison de Bahus Soubiran pour une présentation du lieu de collecte. Ils se sont ensuite réunis à Duhort Bachen pour dresser le bilan 2018 de l’opération.

Un bilan plus que positif puisque d’une part les élus communautaires ont trouvé une solution de ramassage des déchets de venaison satisfaisante pour tous avec un coût de fonctionnement non supporté par les chasseurs ; et d’autre part les maires des communes du territoire ont pu dégager de l’argent public pour traiter ces déchets.

Rappelons que la Communauté de communes d’Aire sur l’Adour est la première intercommunalité du département à avoir investi dans la création et l’équipement de deux sites de collecte et de traitement des déchets de venaison pour un cout de 5000€. L’un situé à Bahus Soubiran et l’autre à Barcelonne du Gers, ces deux sites sont mis à la disposition des chasseurs et ouverts du 1ernovembre au 31 mars. Ces sites sont clôturés, bétonnés et équipés en eau et laveur haute pression. Ils disposent chacun de deux containers hermétiques dans lesquels les chasseurs peuvent déposer leurs déchets. La communauté de communes fait appel à la société Athémax (société d’équarrissage) pour l’enlèvement des déchets à la demande du référent local. C’est d’ailleurs celui-ci qui assure le nettoyage soigné des bacs d’équarrissage après chaque enlèvement.

En 2018, 12,9 tonnes de déchets de venaison ont été enlevées sur les deux sites comptabilisant ainsi 31 ramassages. Le coût global de fonctionnement fut de 6600€ (coût de l’enlèvement et du traitement pour la saison passée) réparti entre les communes au prorata du nombre de chevreuils abattus (environ 10€ par chevreuil).

Ce fonctionnement, mis en place depuis 2016 sur notre territoire, va devenir la norme d’ici deux ans pour tout le département landais et les 500 tonnes de déchets de venaison à éliminer.

 

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